La grande illusion de l’esprit

Dans ce qui est convenu d’appeler le « cheminement », il y a plusieurs phases ou étapes qui procèdent d’un élargissement progressif de la vision, ainsi que d’un approfondissement ou intégration progressive à travers le temps, de quelque chose qui semble se situer à l’extérieur du temps et de la forme.

Mais comme il n’y a rien qui soit non plus à l’extérieur ou à l’intérieur, tout ceci demeure un jeu de perceptions. Alors, viendra inévitablement ce temps où nous nous demanderons aussi « Qui » continue à parler de ce qui n’est pas né, de ce qui se situe au-delà du temps et de la forme et relève de l’Absolu?

Le relatif… C’est toujours le relatif qui parle et blablate de ce qui relève de l’Asbolu. Parce que sans relativité, il n’y a RIEN à dire et exprimer quant à quoique ce soit. RIEN qui ne puisse se manifester non plus.

Donc, tout ceci pour dire qu’on en revient toujours au relatif et à une expression qui en passe par un jeu de formes.

Or, dans ce magnifique jeu, dans toute sa relativité ainsi que de son immense diversité, il existe plusieurs façons de « se voir ».

Il y a cette première étape de levée des voiles où soudainement ce que nous prenions pour la « réalité » se révèle être toute autre que celle que nous croyions… Peu importe le chemin emprunté, que nous tombions à pleine face dans la non-dualité ou en passions par des voies intermédiaires où la Nature de la Réalité se dévoile plus progressivement, le pas de recul nécessaire se prend à se distancier d’un « JE/ME/MOI » qui se croyait le centre d’une existence faite de joies et de drames toujours très personnels.

Une première ouverture se crée, permettant de voir les choses avec un peu plus de neutralité.

La mesure de la distance qui se prendra sera à la hauteur desdits drames qui sont à voir et adresser. Plus la distance est grande et que ça monte haut, plus il y a de façon sous-jacente, un mal être important et un refus de se vivre intégralement, qui demandera éventuellement à être non seulement vu, mais surtout, à être pleinement embrassé.

Mais à ce stade, il y a un esprit qui commence à se voir et s’appréhender dans d’autres dimensions que celles reliées à l’incarnation à proprement parler. Qui commence à appréhender la vastitude, mais pas encore la profondeur, des aspects inconscients de la Nature. La Nature Humaine, mais également celle d’un environnement dont, il le réalise enfin, il n’est pas dissocié.

Ensuite, vient la vision. La vision préliminaire des mécanismes superficiels propre à la « personnalité ». Ce fameux mental auquel nous nous identifions tant, celui auquel nous accordons toute notre attention et surtout notre croyance. Le blablatage est vu, et il est compris à quel point nous sommes prisonniers d’une réalité intérieure dont nous connaissons peu de choses. Reste maintenant à voir le fonctionnement de ce qui se situe plus en profondeur, ce qui soutient et entretient les rouages du mental.

Mais avant d’en arriver à l’étape suivante, il y aura bien sûr toutes sortes de mécanismes de fuite et d’évitement pour éviter d’aller se frotter de plus près à ce qui sommeille plus profondément. Pressentant que l’exercice ne sera pas nécessairement de tout repos, l’esprit résistera. Il dira qu’il a tout vu et compris, que rien de tout cela n’existe réellement, que tout relève d’un état de rêve duquel il est enfin sorti. Il blâmera un ego qui n’est encore et toujours que lui-même en action, sous une nouvelle facette qui se prendra véritablement pour « Dieu ».

Étant l’Absolu en costume, qu’aurait-il d’autre à voir ou apprendre de lui-même? Jusque là, va la prétention. Qu’il n’y a rien à faire, à voir et que tout « se fait ».

Mais, de la Vie et de ses mécanismes puissants, l’esprit ne connaît rien. Aussi, celle-ci ne tardera pas à le ramener à elle pour aller voir ce qu’il y a à explorer là aussi. Parce que quoiqu’il en dise, toutes les parties morcelées sont impliquées et sont appelées à consciemment jouer…

Suit donc cette plus ou moins longue étape où doucement, avec beaucoup de patience, ou parfois de façon plus rapide et violente, la Vie apprivoise et ramène l’esprit vers plus de profondeur. Vers la corporalité et la mémoire qui y est emmagasinée. Pas seulement celle de sa petite portion d’individualité mais également celle des lignées, d’une histoire de l’Humanité, d’un collectif ainsi que de conditionnements et façons de fonctionner qui sont l’héritage d’un lourd bagage accumulé depuis des milliers d’années.

Une structure intérieure, remplie d’informations, de chemins prédéterminés et d’autres qui se sont construits au fil des années, sont là à rouler d’eux-mêmes, sans que nous n’ayons eu de réel contrôle sur ceux-ci jusqu’à présent. Tels des avatars de jeux vidéo, nous avançons dans un univers dont nous connaissons peu de choses, ballotés par des évènements, situations et rencontres auquel nous réagissons plus que nous agissons. Mais plus la Vie nous ramène à elle, plus nous sentons, ressentons, pressentons que quelque chose d’infiniment plus puissant et plus grand œuvre également en nous, à travers la globalité de ce que nous sommes, dans toutes les parties de ce que nous sommes. Tout comme la main n’est pas dissociée du bras et du corps, nous voyons que l’esprit n’est pas dissocié du coeur et du corps et comprenons qu’il y a en chacun/e de nous, une volonté d’exprimer d’autres potentialités que celles que nous avions envisagées ou avions vu à prime abord.

Un abandon progressif ou radical se fera quant à cette indéfinissable Réalité pour la laisser œuvrer, nous guider et nous conduire vers une expression plus juste et alignée de ce que nous sommes.

Jusqu’à nous reconnaître complètement et totalement à travers tous les aspects manifestés de la Vie.

Bien sûr, encore une fois, pendant cette période, nous serons traversés de toutes sortes de compréhensions et de révélations, que systématiquement nous prendrons pour « ze » éclair d’illumination finale à chaque fois, ou presque. Ayant cru avoir touché à l’Absolu de ce que nous étions aux étapes préliminaires, ayant lu sur les vastes sujets de l’éveil, la Réalisation du Soi, la spiritualité sous toutes ses formes, ayant vu des témoignages et rencontrés des êtres soit-disant « réalisés », nous faisons nôtre leur compréhension et enseignements, pour expliquer les hauts et les bas de ce qui est à se jouer, se vivre et se transformer, dans une vision de la Vie qui commence à peine à s’élargir.

D’une vision radicale de l’Absolu nous revenons graduellement vers une vision plus modérée, parce qu’à toujours plus d’Humanité nous sommes ramenés. Confrontés à nos limites et enjeux émotionnels, nous devrons éventuellement en venir à la conclusion que la seule véritable chose à faire dans l’Instant c’est d’abord apprendre à s’aimer tel que nous sommes.

Chose qui ne nous a pas été apprise et qui jamais ne pourra s’enseigner dans les livres, les vidéos ou les enseignements transmis par les soit disants grands maîtres.

Viendra donc la plus belle des étapes: Celle de s’ouvrir au pouvoir transformateur de l’Amour. La vision, la perspective a changé, maintenant il faut savoir toujours et encore plus s’ouvrir et s’abandonner à un Amour qui lui, nous permettra de changer et transformer nos comportements et tendances. Un Amour qui permettra de transformer une Nature dominée d’instincts et de comportements prédateurs tout autant que protecteurs, en quelque chose de plus tendre, compatissant et aimant. Qui permettra de lentement et progressivement retourner à la Vie, au monde et à l’autre de façon plus englobante. Lentement, les murs et les barricades érigés en nous s’effriteront et se désagrègeront pour faire place à toujours plus d’espace et surtout plus d’Humanité.

Puis, à un moment, peu importe lequel parce que l’idée du temps finit par s’estomper elle aussi, vient cette étape où toutes les idées, les concepts, la connaissance, le jeu du « je sais, j’ai vu et je comprends » disparaissent et se fondent dans cette Réalité Indéfinissable.

L’Amour grandissant pour la Vie englobe tout et noie en lui les derniers attachements, ceux qui sont le plus difficiles à lâcher.

Et non, il ne s’agit pas ici de papa et maman, du ou de la conjoint(e) ou des enfants, pas plus que ceux envers les amis ou les collègues. Il ne s’agit pas non plus de nos histoires et/ou drames dits personnels, qui nous le voyons bien, ont été tellement riches d’apprentissages diverses.

Non. Je parle ici des idées et concepts qu’il y a autour de la spiritualité.

La spiritualité de cette planète est le dernier barreau d’une échelle de savoir et de connaissance sur laquelle nous devons un jour lâcher-prise. Pour mieux pouvoir nous lancer dans le vide d’une Vie qui nous a pourtant toujours attendu à bras ouverts.

Alors vient plus que la Paix, la Joie ou l’Amour.

Vient la Liberté.

La fin de toutes les quêtes. Parce que toutes les quêtes, peu importe le nom que nous leur donnons, reposent sur un besoin sous-jacent de savoir et de comprendre.

Un besoin de comprendre qui répond à l’enjeu numéro UN dans l’esprit humain:

Le besoin d’être rassuré.

Le besoin de sécurité est le besoin de base de tout humain et tant que celui-ci n’est pas comblé, à tous les niveaux, l’esprit ne peut trouver de réel repos et accepter profondément le jeu de la Vie. Nous croyons que le besoin de sécurité ne se rattache qu’aux besoins matériels et émotionnels primaires de l’humain. Se loger, se nourrir, assurer sa subsistance, se relier aux autres, avoir des liens affectifs significatifs, se réaliser, avoir de l’amour et de la reconnaissance, etc. Mais derrière chacun de ces besoins, se cache une réalité beaucoup plus subtile, qui toujours nous rattrape lorsque les autres besoins sous-jacents se trouvent insatisfaits. Ce profond besoin c’est celui de COMPRENDRE.

Dès que quelque chose cloche dans notre Vie, nous voulons comprendre. Ce qui fait que nous percevons alors la situation confrontante ou difficile comme un « problème à résoudre ». Toute cette dynamique est celle qui nous porte vers la quête, peu importe le nom que nous donnons à celle-ci.

C’est toujours de cet insatiable besoin de comprendre que vient la résistance et la tension émotionnelle. Et c’est toujours et encore ce besoin qui maintient le mental et l’intellect actifs dans un blablatage qui certes change avec le cheminement, mais rarement se tait complètement.

Sans mental et sans intellect, nous n’existons plus en ce monde.

C’est la triste réalité dans laquelle nous vivons. Les personnes limitées sont étiquetées en fonction de normes qui reposent toujours sur des balises qui évaluent les capacités cognitives et intellectuelles. Même lorsque les limites viennent d’incapacités à gérer adéquatement les limites émotionnelles… Dans un milieu de travail, c’est rarement en raison de leurs aptitudes et connaissances que les gens finissent par se voir mis à l’écart ou congédiés. Idem dans les relations sociales et même familiales.

Ce n’est pas le faire qui pose problème, c’est l’être.

Toujours nous considérons que peu importe la nature de la limite, celle-ci finira par venir impacter le mental et/ou l’intellect. Que ce soit, les capacités de base d’attention ou de concentration ou celles des fonctions supérieures comme le jugement ou le discernement, tout se tourne de plus vers le principe de l’intelligence en ce monde.

Une intelligence que nous associons principalement à un savoir ou une connaissance accumulée et subsidiairement, sur une capacité à s’auto-réguler au niveau émotionnel. Et, encore là, ce n’est quand même que tout récemment que nous commençons à parler « d’intelligence émotionnelle »

Le problème, si je peux employer un terme qui n’est pas nécessairement le meilleur, c’est que nous ne comprenons pas RÉELLEMENT comment fonctionne cette intelligence sur laquelle nous nous reposons tant. Comment elle est en interaction et en interdépendance avec l’émotionnel et le vital. Mais surtout comment elle est influencée par son environnement. Nous commençons à peine à vouloir réhabiliter le rôle des émotions dans nos Vies et les techniques, outils et approches qui se tournent vers cela sont encore marginales et peu populaires. Des dynamiques inhérentes à notre énergie vitale, nous n’avons presqu’aucune compréhension au-delà des aspects superficiels reliés à la biologie du corps.

Ce qui nous maintient dans une posture qui fait de nous des êtres remplis d’une très grande prétention qui nous rend terriblement influençable et vulnérable.

Ce qui est une excellente chose, puisque c’est généralement dans la vulnérabililté extrême que le besoin de comprendre peut céder et abdiquer.

Après…

Il y a peu de choses à en dire. Et en même temps tout plein.

Oui, vous vivrez des mises à l’écart. Qui, je vous rassure, sont à long terme profondément bienfaitrices.

Vous vivrez de plus en plus. Profondément, intensément.

Loin du brouhaha, du paraître, du bling-bling et de l’agitation. Sans besoin particulier d’être vu reconnu, de convaincre ou persuader. Mais sans pour autant, vous laisser piler sur les pieds. Dans un monde où tout le monde prétend comprendre, nombreux seront ceux qui viendront vous dire que vous n’avez rien compris, que votre mode d’expression n’est pas bon ou mal aligné ou encore, que ce que vous avez à dire n’est pas intéressant. Vous les laisserez à leurs illusions, mais il arrivera quand même, à l’occasion, que vous devrez réajuster et rectifier la situation.

Souvent c’est face à la jeunesse et, en regard de ce qui s’est vécu de cette perspective-ci, de la gente masculine. Si je le fais parfois en regard de la jeunesse, c’est surtout parce que je me souviens de mes plus jeunes années. À quel point je « pensais » avoir tout compris et tout saisi! La Vie en regard de Cela m’a offert quelques bonne claques sur le nez et de merveilleux apprentissages qui m’ont permis de comprendre que jeune ou vieux, nous avons tous et toutes à nous apprendre. Quant à la gente masculine, s’il y a misogynie ou condescendance, je me permets à l’occasion de ramener les pendules à l’heure dans certains pays de la francophonie où l’intellect règne encore beaucoup en roi et maître. Sinon, je laisse aller et couler.

Mais pour le reste… Vous vivrez très paisiblement, à faire ce qui vous porte et vous met en Joie.

Plus solitairement oui. Du moins de cette perspective-ci. Peut-être que les choses se passeront autrement pour vous, parce que c’est vraiment différent pour chacun/e.

Mais là aussi, je vous rassure. De cette perspective-ci, ce n’est pas parce qu’il y a une volonté à vivre ainsi ou à m’isoler, non. C’est au contraire, parce qu’il y a une profonde acceptation qui vient vraiment d’un Amour qui s’ancre de plus en plus profondément.

Une acceptation quant à la Liberté Suprême d’Être pour chacun/e de nous.

En chacun/e de nous vit et ne demande qu’à s’exprimer quelque chose de tellement plus vaste et plus grand! Or, chacun/e, nous passons une bonne partie de nos Vies à lutter et batailler soit contre Cela ou en recherche de Cela. Nous cherchons partout à l’extérieur dans le monde, le sens de la Vie. Sans voir que celle-ci afflue pourtant en torrents à l’intérieur de nous.

Chacun/e nous cherchons le sens et notre direction, à notre façon. Jusqu’à voir que la seule direction c’est vers nous et en nous. Certains trouveront leur chemin, d’autres non. Mais peu importe, là aussi l’idée du chemin et de la direction demeurent des repères symboliques pour illustrer quelque chose d’indéfinissable et de beaucoup plus grand. De quelque chose d’éternellement Présent, qui ne peut s’exprimer par les mots.

Bien sûr, il est normal de vouloir partager nos façons de faire, de voir ou de comprendre. C’est ce que je fais également de mon côté à travers textes, vidéos et autres moyens qui sont à ma disposition. Mais lorsqu’il est compris que ce qui se véhicule n’est qu’une façon de voir parmi tant d’autres, et que toutes les façons de voir sont tout aussi bonnes que limitées, ça vous tue les dernières prétentions que vous pouviez avoir quant au fait de détenir un savoir, une connaissance, une vision ou une vérité meilleure que celle de votre voisin d’à côté.

C’est la vôtre et si elle mérite effectivement d’être partagée, elle ne le mérite ni plus, ni moins que celle de l’autre.

Donc vous avancez, de plus en plus à votre façon. Une façon qui peut, ou non inspirer. Mais jamais plus que cela.

Inspirer.

Toute la spiritualité de cette planète tourne autour de ce qui est associé à l’esprit (ou aux esprits), à l’âme, à ce qui relève de l’invisible, de l’intangible et de ce qui vient « d’en haut ». Or, la racine du mot spirituel est « spir » qui signifie « souffle ».

Souffle, souffler, expirer, inspirer… Ce qui nous ramène automatiquement à la Vie. Parce que sans souffle, sans respiration, sans expiration et sans inspiration, point de Vie.

Au cours de la dernière année, tout ce qui concerne la spiritualité de ce monde, les philosophies, dogmes, rituels, techniques, outils, religions et tutti quanti ont été vus pour ce qu’ils sont: Des « mindsets ».

Qui maintiennent l’esprit planqué bien haut, loin de la Vie, en observation de celle-ci.

La voie de la connaissance ne fait plus aucun sens pour moi. Elle est issue d’un vieux patriarcat qui était en négation d’une Vie plus grande, que nous avons passé beaucoup de temps à renier en nous, pour ensuite tenter de comprendre et d’expliquer.

Or, je l’ai déjà dit: La Vie ne demande pas à être comprise, elle demande simplement à être vécue.

La Vie c’est une histoire d’Amour. Or, l’Amour ne s’explique pas. Là aussi c’est quelque chose qui se vit. Au jour le jour.

C’est malheureusement lorsque nous commençons à vouloir le comprendre que les choses s’effritent et se brisent. Pourquoi la passion n’est plus là? Pourquoi l’autre qui m’apparaissait si extraordinaire devient au quotidien de plus en plus ordinaire? Qu’est-ce qui a changé dans notre relation?

TOUT!

Parce que tout change, continuellement.

Mais comme nous ne comprenons pas ce magnifique processus qu’est la Vie, mais que malgré tout, tout au fond de nous, nous l’aimons quand même, nous voulons que les choses restent comme elles sont. Et comme cela ne se produit pas, nous cherchons. Cherchons à comprendre. Tout ce que nous pouvons comprendre de la Vie c’est le fonctionnement de ce monde et ses rouages. Mais la Vie est un phénomène cosmique et universel qui est beaucoup plus large et plus vaste. Nous confondons ce monde avec la Vie. Or, ce monde n’est qu’un mode d’expression parmi tant d’autres de la Vie.

Tant que nous persistons dans la voie de la connaissance, ce n’est que pour permettre au hamster de continuer à tourner dans sa roue, à la recherche de quelque chose qui pourrait le rassurer.

Cela n’arrivera pas…

Du moins jusqu’à ce que vous plongiez profondément en vous. Alors vous verrez.

Vous verrez comment la Vie fonctionne.

Et vous comprendrez la seule chose qui soit nécessaire de comprendre:

Que les choses ne peuvent être autrement que ce qu’elles sont.

Alors, mais alors seulement, peuvent venir l’Amour et la Libération.

Mais avant?

Vous ne ferez que continuer à jouer à celui ou celle qui sait et qui comprend. Dans un processus graduel d’élargissement qui lui aussi arrivera au bout de sa course éventuellement.

Encore une fois, je vous rassure. À cela, il n’y a rien de vilain ou de méchant.

C’est simplement parce qu’on cherche à se tenir la tête hors de l’eau.

Ce qui est « normal » tant que nous vivons là:

Dans la tête.

🌪️

📸 Lala Ladedalounge sur Facebook

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