Du haut de vos tour d’ivoire, vous perdrez de la hauteur et du discernement.
Du fond de vos tribunaux, vous perdez de la profondeur et du jugement.
Du sommet de votre pouvoir, vous vous enivrez et vous déconnectez du réel.
Engoncés dans votre fierté, vous ne réalisez pas que vous avez déjà perdu la partie et que vous ne faites qu’attiser le feu.
Oui, un feu puissant sommeille au cœur même de la femme, au cœur même de l’amour qu’elle porte à la vie. Ce que vous considérez peut-être encore comme une sensibilité, voire une fragilité qui ont besoin d’être protégées, encadrées ou contrôlées, sont en fait la plus grande de toutes les puissances, que votre inconscience craint par dessus tout.
Vous ne pouvez plus nous mater et nous mettre à votre service. Ce que vous sentez jusqu’au fond de vos tripes. Oui, là tout au fond de votre peur du changement.
Il n’y aura pas de révolution de notre part, parce que nous sommes déjà révolues. Déjà rendues ailleurs. Déjà prêtes à aimer et embrasser cette réalité que vous ne voulez pas encore voir.
Ce monde nous appartient.
Il appartient à tous les humains qui, le cœur ouvert, embrassent la vie, sans vouloir la contrôler. Sans vouloir en faire des questions sociales, politiques ou économiques. À ceux qui ont compris que la vie est intelligence. Qu’elle sait très bien se gouverner elle-même, qu’elle l’a toujours fait et le fera toujours. Et que l’idée de vouloir contrôler la vie, de quelque façon que ce soit, ne peut venir que d’un esprit voilé par l’ignorance ou un cœur trop avide de pouvoir.
Empêtrés dans un déterminisme que vous avez vous-même mis en place, nous ne pouvons que compatir de loin à votre malheurs et vos vaines tentatives de briser la chaîne de solidarité humaine que vous mesures de coercition ne font que faire grandir.
Merci de nous rappeler que nous n’avons plus peur et que nous sommes plus libres que jamais.
Merci de nous rappeler que nous sommes puissantes et autonomes.
Merci de nous donner l’opportunité de nous rallier à tous ces hommes aimants, intelligents et ouverts qui ne comprennent pas eux non plus vos tentatives désespérées à vouloir faire perdurer le passé.
Merci de nous permettre, loin de vous, de réapprendre à correctement nous aimer.
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